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Élections de mars 2020: communiqué du Collectif Eau VSQY

COMMUNIQUE DU COLLECTIF POUR UNE GESTION PUBLIQUE DE L’EAU A VERSAILLES SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES DU 7 MARS 2020

Le Collectif pour une gestion publique de l’eau à SQY a soumis un questionnaire aux candidat·es aux élections municipales et communautaires de mars 2020 des 12 communes de SQY afin de connaître leur position sur la future gestion de la distribution et assainissement de l’eau sur l’agglomération.

Au vu des réponses reçues, nous pouvons affirmer que pour la première fois sur notre territoire une volonté politique de promotion de la gestion publique s’affirme. Que celle-ci soit portée par des maires sortants comme Didier Fischer (Coignières), François Morton (Guyancourt), Nelly Dutu (La Verrière) et Bertrand Houillon (Magny-les-Hameaux) ou par des prétendant·es au poste de Maire, comme Catherine Perrotin-Raufaste (Élancourt), Olivier Pareja (Guyancourt), Nicolas Hue (Les Clayes-sous-Bois), Ismaïla Wane (Maurepas), Vivien Gasq et Pierre Déjean (Montigny-le-Bretonneux), Djamel Niati (Plaisir), Ali Rabeh (Trappes) et Béatrice Pierrat (Voisins-le- Bretonneux). Tous sont sans ambiguïté sur leur attachement à la gestion publique de l’eau.

Le Collectif souhaite vivement que ces personnes l’emportent dans leur commune les 15 et 22 mars 2020 et soient majoritaires à SQY pour qu’enfin la question de l’eau soit traitée comme elle le mérite sur notre territoire.

Le Collectif défend l’idée que seule la gestion publique est en mesure d’assumer les enjeux de l’eau au 21e siècle alors que les délégations aux entreprises privées pour 10 ou 15 ans ont désormais fait la preuve de leurs défauts. Seule une structure, menée par des élu·es accompagné·es de représentant·es des usager·es, qui réinvestit les bénéfices dans le service à la population est en mesure de mettre en œuvre une politique de l’eau ambitieuse en matière sociale (tarif moins cher du m³), écologique (progressivité du tarif en fonction de la quantité d’eau consommée pour encourager les économies d’eau) et durable (entretien des réseaux de canalisations pour diminuer casses et fuites).

Nous remercions les candidat·es Michèle Rossi (Élancourt) et Guy Malandain (Trappes) qui, sans être sur nos positions, ont eu la courtoisie et l’esprit démocratique de répondre à notre questionnaire et déplorons que tant d’autres semblent se désintéresser d’une question aussi cruciale.

Tout au long de la prochaine mandature, le Collectif continuera d’agir pour que la volonté politique de promotion de la gestion publique se concrétise.

Retrouvez ci-dessous une analyse des réponses commune par commune et en annexe les questionnaires remplis reçus. Toutes ces informations sont à retrouver sur agglosqy.com et maurepaspourtous.fr et la page facebook du collectif : facebook.com/Collectif-Eau-VSQY

Contact : collectifeauvsqy @ laposte.net

COIGNIÈRES

Seule la liste menée par le maire sortant Didier Fischer a répondu à notre questionnaire. Celui-ci se prononce en faveur de la gestion publique. Pour convaincre, il souhaite défendre auprès de SQY une étude comparative entre la gestion de l’eau en régie publique et la délégation à une entreprise privée.

ÉLANCOURT

Alors que le maire, président sortant de l’Agglomération, n’a pas répondu à notre questionnaire, ses deux concurrentes nous ont fait parvenir leur position. Catherine PerrotinRaufaste, présente une réflexion très aboutie sur la gestion de la distribution et de l’assainissement de l’eau sur le territoire d’Élancourt et de SQY. Elle exprime la volonté de porter au sein des instances de l’Agglomération le projet de faire converger le prix de l’eau sur SQY et celui d’un passage en gestion publique afin de mettre en œuvre une politique ambitieuse en matière sociale et écologique. Michèle Rossi, quant à elle, se montre opposée au passage en régie publique à cause de l’organisation du service d’assainissement jugée trop complexe. Mais elle ne se prononce pas sur la distribution. Sa priorité est de sensibiliser la population aux économies d’eau au quotidien.

GUYANCOURT

Sur les 4 listes contactées, seules deux ont répondu*. Le maire sortant François Morton est un partisan du principe de la gestion publique. Il souhaite que soit menée une étude d’impact indépendante afin de mesurer les conséquences d’un passage en régie publique. Dans la même idée, Olivier Pareja souhaite que soit menée une étude de faisabilité du passage en gestion publique afin d’atteindre tous les objectifs de réduction de coût, d’entretien du réseau et d’utilisation durable de la ressource. * Grégory Pape vient de nous envoyer sa réponse : sans être forcément pour la gestion publique, il est d’accord pour défendre la mise en place d’une étude sur le passage en gestion publique.

LA VERRIÈRE

Seule la mairesse sortante, Nelly Dutu nous a répondu. Sa réponse est sans ambiguïté et révèle une attention particulière à considérer l’eau comme un bien commun de l’Humanité qui ne peut être traitée comme une marchandise. Elle considère que seul le service public est en mesure de respecter cette valeur.

LES CLAYES-SOUS-BOIS

Sur les 4 listes que nous avons pu contacter, seule celle menée par Nicolas Hue nous a répondu. Il se prononce en faveur de la gestion publique et déplore que la majorité municipale sortante n’ait pas étudié cette hypothèse lors d’un renouvellement de contrat récent. Pourtant, il rappelle que le passage en régie publique entraîne une réduction de facture de 20 à 30 % pour chaque foyer.

MAGNY-LES-HAMEAUX

Nous n’avons pas reçu de réponse à notre questionnaire mais le maire Bertrand Houillon a accepté de recevoir des membres du collectif. Lors de cet entretien, il nous rappelé que la gestion publique était déjà dans son programme en 2014, mais qu’il s’est heurté pour l’instant au refus des élus majoritaires à SQY d’envisager toute étude de faisabilité. Il se réjouit que s’amorce un projet commun à plusieurs listes sur le territoire de SQY sur cette question.

MAUREPAS

Sur les 4 listes contactées, seul Ismaïla Wane a répondu à notre questionnaire. Ses positions épousent celles du collectif pour une gestion publique de l’eau et son programme comporte l’engagement de porter au sein des instances de SQY la volonté de mener une étude sur la gestion publique de distribution et assainissement de l’eau sur le territoire. Michel Chappat qui n’a pas répondu à notre questionnaire nous fait savoir que son programme comporte l’engagement de se battre pour un service public de l’eau.

MONTIGNY-LE-BRETONNEUX

Les listes de Pierre Déjean et Vivien Gasq ont répondu à notre questionnaire. Les deux se montrent favorables à la gestion publique. Pour Vivien Gasq, actuellement élu communautaire et au syndicat des eaux, la collectivité publique doit retrouver la maîtrise de ce service. Pour Pierre Déjean, une étude doit être rapidement menée sur la méthode de passage en régie publique.

PLAISIR

Sur les 3 listes joignables, aucune n’a répondu. Mais Djamel Niati nous fait savoir qu’il agira dans le cadre de SQY pour la mise en régie publique de la distribution et de l’assainissement de l’eau pour qu’elle soit de meilleure qualité et moins chère grâce à un meilleur entretien du réseau !

TRAPPES

Sur les 5 listes contactées, deux nous ont répondu. Le maire sortant Guy Malandain, qui lorsqu’il était député avait rédigé un rapport sur l’eau, ne se prononce pas forcément pour la gestion publique mais souhaite qu’une étude soit menée sur l’opportunité du passage en régie publique. Passage qui prend du temps. Ali Rabeh est quant à lui fermement attaché à la gestion publique et souhaite favoriser une mobilisation citoyenne qui appuiera les élu·es qui porteront ce principe auprès des instances.

VILLEPREUX

Aucune des listes en course n’a répondu à notre questionnaire.

VOISINS-LE-BRETONNEUX

Seule la liste menée par Béatrice Pierrat nous a répondu. Elle s’intéresse à l’eau comme levier du passage à une ville en transition éco-responsable. Elle est favorable à la gestion publique tout en rappelant que même en régie publique, il faut dégager des capacités d’auto-financement du service.

ANNEXES: toutes les réponses reçues

Coignières – Fischer / Elancourt – Perrotin Raufaste / Elancourt – Rossi / Guyancourt – Morton / Guyancourt – Pape / Guyancourt – Pareja / La Verrière – Dutu / Les Clayes sous Bois – Hue / Maurepas – Wane / Montigny – Dejean / Montigny – Gasq / Trappes – Malandain / Trappes – Rabeh / Voisins – Pierrat

Qui distribue l’eau à Maurepas en 2020?

Pour 2019, le syndicat des eaux AQUAVESC dont Maurepas est membre avait signé une prestation de services d’un an avec Veolia pour la distribution de l’eau sur Maurepas. Une situation provisoire en attendant de signer un vrai contrat.

Les usager-es ont-ils été informé-es de la situation pour 2020 ? Non. Ni la municipalité, ni SQY, ni AQUAVESC n’a jugé utile d’expliquer aux habitant-es de Maurepas selon quelles modalités l’eau est distribuée sur Maurepas depuis le 1er janvier 2020.

Mais vous pouvez compter sur Maurepas pour tous!

Nous vous annonçons donc qu’AQUAVESC a renouvelé le contrat de prestation de services avec Veolia pour 3 années. Maurepas reste donc seule commune du département sans un vrai contrat de distribution d’eau. Sans vrai contrat, pas de travaux de renouvellement du réseau.

Alors que les services de l’État préconisent un taux de renouvellement des canalisations en France de 5% par an, à Maurepas ce sera 0%.

Puisse cette question cruciale être enfin au cœur des débats de la campagne électorale maurepasienne et st quentinoise.

Maurepas pour tous y travaille. Avec le collectif pour une gestion publique de l’eau à Versailles St Quentin, nous avons envoyé un questionnaire aux trois listes déclarées. Seule la liste menée par Ismaila Wane nous a répondu pour l’instant. Nous publierons les réponses ou annoncerons les non-réponses fin février.

Le collectif eau VSQY écrit aux candidat·es aux élections municipales

Dans le cadre de la campagne pour les élections municipales et communautaires de mars 2020, le Collectif pour une gestion publique de l’eau à Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines interpelle les candidat·es sur l’avenir de la distribution et de l’assainissement de l’eau potable sur le territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Ce Collectif, né en avril 2016, regroupe des citoyen·nes mais aussi des élu·es membres ou non d’organisations associatives ou politiques qui se retrouvent sur l’idée qu’il existe un intérêt commun à ce que la distribution et l’assainissement de l’eau soient gérées de manière publique.

L’eau est une compétence intercommunale. Ainsi, les élu·es de chaque commune siégeant au Conseil Communautaire de SQY mais aussi au sein des Syndicats auxquels SQY doit adhérer pour la gestion de l’eau, ont la mission de déterminer le mode de gestion de l’eau sur notre territoire et les priorités en matière de politique de l’eau.

Lors de la prochaine mandature, des contrats importants arrivent à échéance et des choix cruciaux doivent intervenir pour permettre un nécessaire grand plan de renouvellement des réseaux, une politique plus juste de tarification et pour faire face aux effets du changement climatique.

Un questionnaire est envoyé en ce moment à toutes les têtes de liste déclarées afin de connaître leur position et programme sur cette question. Nous rendrons publiques leurs réponses ou non-réponses en février 2020 afin d’informer les électeurs et électrices de chacune des 12 communes de SQY avant le premier tour.

Découvrez le Collectif Cantines vertes 78

Par Alternatiba Versailles:

Mobilisons-nous pour les cantines vertes avec des légumineuses, des produits bios, locaux et éthiques

Nous sommes 67% à soutenir les propositions suivantes (cf. résultats de notre sondage)  :

– une alternative quotidienne sans viande ni poisson, en privilégiant les protéines des légumineuses

– au moins deux repas obligatoires / semaine sans viande ni poissons

– au moins 80% de produits bios- au moins 80% de produits locaux

La suite ici

Pionnier des bus gratuits, Dunkerque suscite l’intérêt de nombreuses villes

Il y a quelques années un collectif avait demandé la gratuité du réseau SQYBUS de St-Quentin-en-Yvelines et s’était heurté au refus catégorique des élu-es.

Ailleurs, ils ont osé et ça marche:

« La communauté urbaine de Dunkerque, un bassin d’habitat de 200 000 personnes, a institué la gratuité des transports en bus il y a un an. Résultat : le nombre de passagers a progressé de 65 %. Parmi les nouveaux usagers, d’anciens automobilistes qui laissent désormais leur voiture au garage.

la suite ici

 

Distribution de l’eau : 2018, la dernière année de contrat de DSP avec Veolia

Au 31 décembre 2018, s’est achevé le contrat de délégation de service public (DSP) passé entre Maurepas-Jouars-Pontchartrain et Veolia. L’analyse des rapports 2017 et 2018 de cette délégation permet de soulever de nouveau de nombreux problèmes.

Nous ne reviendrons pas sur l’état des puits de forage non entretenus ces dernières années puisque désormais le problème est sur la place publique, ces puits étant aujourd’hui fermés pour travaux.

Ce que ces rapports révèlent de nouveau c’est l’inquiétant non renouvellement du réseau de canalisations. En 2017 et 2018, 0 m de canalisations a été renouvelé pour une moyenne de 0,27 % du réseau renouvelé sur les 5 dernières années. Un chiffre inquiétant pour l’avenir du réseau. A ce rythme, il faudra 370 ans pour renouveler tout le réseau alors qu’une canalisation dure au maximum 60 ans.

Le résultat aujourd’hui: des quantités d’eau qui disparaissent dans des fuites. En 2017, 163 479 m³ d’eau ont été perdus. En 2018, 281 786 m³. Le rendement brut du réseau chute à 78 % seulement.

Du côté des aspects financiers, Veolia 78 profite des dernières années de contrat pour remonter des sommes d’argent importantes vers la maison-mère. En 2017, 93 248 euros ont été versés par les usagers et usagères de Maurepas-Jouars-Pontchartrain à travers le paiement de leurs factures à Veolia Eau France. En 2018, 83 933 euros. Pour mettre en perspective ces chiffres et comprendre leur grande ampleur, nous pouvons les comparer avec les sommes engagées pour l’investissement dans le renouvellement du patrimoine. En 2017, 171 349 euros. La remontée à la maison-mère cette année-là a donc représenté 54 % de cette somme. En 2018, 23 368 euros d’investissements. La remontée à donc représentée 3,5 fois plus que les investissements !

Cette pratique d’hyper rentabilité cherchée à la fin d’un contrat de DSP est classique et rappelle comme la gestion publique est bien plus efficace pour le renouvellement du patrimoine et la défense des intérêts des usagers et usagères.