A l’occasion de la journée mondiale contre la pub, le groupe local de SQY de l‘association Résistance à l’Agression Publicitaire (R.A.P) lance une pétition en ligne pour exiger l’interdiction des panneaux numériques par le futur règlement local de publicité intercommunal (RLPi).
Le 24 mars 2019[1], 25 membres du groupe local se sont retrouvés à l’entrée la zone d’activités Pariwest à Maurepas afin de dénoncer l’installation progressive de ces dispositifs. Une action symbolique de recouvrement temporaire d’un panneau numérique[2] et été effectuée et nous invitons à présent l’ensemble des habitantes et habitants à signer et diffuser cette pétition[3] pour demander aux élus l’interdiction de ce type de support publicitaire sur l’ensemble de notre agglomération afin de protéger les enfants et préserver notre cadre de vie.
La pétition est disponible à l’adresse suivante : https://petition.antipub.org/petition/8/
Des panneaux numériques publicitaires ont déjà été installés dans les allées du centre commercial de SQY ou à proximité de la zone commerciale de Maurepas. Ce nouveau support publicitaire a le vent en poupe chez les annonceurs, JC Decaux et Clear Channel en tête.
M.Jean-Michel Fourgous (président de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines) ne cache pas sa volonté d’imposer des panneaux publicitaires numériques sous prétexte de modernité : « On ne va pas s’interdire quelques panneaux de ce type : il ne faut pas rejeter toute modernité. Mais que chacun se rassure, ce ne sera pas Shanghai non plus ! »[4]. Si ce type de panneaux n’était pas explicitement interdits dans le règlement local de publicité intercommunal (RLPi) , en cours d’élaboration, alors les afficheurs pourraient en implanter dans toutes les zones autorisées.
Grégory Garestier (vice-président et rapporteur du projet de RLPi) explique qu’il « faut qu’on arrive à trouver un texte qui fasse consensus, […], qui fasse qu’on puisse maintenir notre objectif de lutter contre la pollution visuelle et lumineuse, respecter le cadre légal, tout en préservant le dynamisme économique de notre territoire »[5] mais il est jusqu’à présent resté sourd aux demandes des habitants demandant une interdiction des panneaux publicitaires numériques. En effet, dans notre précédent communiqué de presse du 15 février 2019[6], nous dénoncions déjà les dangers de ce type de supports publicitaires et dans le même temps, le collectif Champ Libre dont nous faisons partie[7] publiait un rapport demandant notamment l’interdiction des écrans numériques publicitaires.